Comprendre comment les plantes se défendent face aux agents pathogènes est primordial pour aller vers une agriculture utilisant moins de pesticides. L’immunité quantitative est la forme d’immunité la plus commune chez les plantes, mais les connaissances sur cette réponse immunitaire restent très limitées car elle est complexe. Une équipe de recherche d’INRAE et du CNRS, ainsi que la société iMEAN, ont analysé le réseau moléculaire qui contrôle l’immunité quantitative chez Arabidopsis thaliana en réponse à l’infection par une bactérie. Leurs résultats révèlent des fonctions clés de l’immunité quantitative et mettent en lumière sa complexité qui en fait sa robustesse.