À l’origine de la maladie de Creutzfeldt-Jakob, une protéine, la PrP, perd sa forme normale et s’accumule. Ce changement de conformation est à l’origine d’un cercle vicieux conduisant à l’accumulation de cette forme anormale qui s’agrège, entrainant la mort des neurones. Jusqu’ici, les données suggéraient que les prions responsables de la MCJ étaient essentiellement confinés dans le système nerveux central des patients. Des chercheurs d’INRAE et de l’École nationale vétérinaire de Toulouse (ENVT) montrent que ces prions sont également présents dans de très nombreux tissus, à des niveaux non suspectés jusque-là.