INRAE, l’Ifremer et les universités de Bordeaux et d’Orebrö (Suède) ont étudié la toxicité chronique des microplastiques sur les fonctions biologiques essentielles des poissons. Deux espèces de poissons, l’une marine et l’autre d’eau douce, ont été exposées à différents types de microplastiques, seuls ou enrobés de polluants organiques, pendant 4 mois. Les résultats mettent en évidence des défauts de croissance et de reproduction lors d’une exposition à long terme. L’intensité des effets observés varie par ailleurs en fonction de plusieurs variables : type de microparticule, présence ou non de polluants organiques, durée d’exposition.