Particulièrement développée aux États-Unis, l’agriculture de conservation, également appelée agriculture de conservation des sols, connaît, depuis quelques années, un regain d’intérêt dans le monde agricole européen. Si l’intérêt de l’agriculture de conservation réside notamment dans sa capacité à stocker le carbone dans les sols, elle a longtemps eu mauvaise presse, accusée de conduire à des baisses de rendement. Un article récent, publié dans Nature Climate Change par une équipe de recherche AgroParisTech-INRAE, montre que ce système s’avère être souvent performant en grandes cultures dans des zones soumises à des stress hydriques importants.