Deux équipes de l’Inra, à Montpellier et à Colmar, ont publié les résultats de leurs travaux portant sur les mécanismes fins de transmission des virus par les pucerons. Elles montrent qu’en ciblant spécifiquement 2 protéines de puceron, la styline localisée dans les stylets des pucerons et le récepteur de l’éphrine présent dans les cellules intestinales, il est possible de réduire respectivement la transmission du virus de la mosaïque du chou-fleur ou celle du virus de la jaunisse du navet. Ces recherches ouvrent des perspectives nouvelles en santé des plantes pour lutter contre les maladies virales transmises par insecte sans avoir recours aux insecticides.