Détecter en continu le taux de glucose dans le sang est vital à l’organisme pour qu’il anticipe les hypoglycémies et limite les hyperglycémies qui sont toutes les deux néfastes, en particulier au cours du diabète. Deux capteurs existent chez les mammifères : un au niveau du cerveau et l’autre au niveau de l’abdomen. Grâce à une méthodologie d’imagerie innovante, INRAE et l’université d’Adélaïde (Australie) ont, pour la première fois, réussi à quantifier l’activité du capteur de glucose au niveau de l’abdomen chez l’animal et l’être humain. Leurs résultats, publiés dans 3 articles, montrent la disparition de ce capteur au cours de l’obésité. Leur étude ouvre de nouvelles perspectives thérapeutiques.