L’autophagie médiée par les protéines chaperonnes (plus communément appelée CMA pour Chaperone-Mediated Autophagy) joue un rôle crucial dans la régulation du métabolisme et du fonctionnement cellulaire. Il était jusqu’à présent admis que cette fonction cellulaire n’existait que chez les mammifères et les oiseaux. Une équipe de chercheurs d’INRAE, de l’université de Pau et des pays de l’Adour, du CNRS et de l’université de Bordeaux* remet en cause ce dogme et prouve que la CMA existe également chez les poissons. Ces résultats, publiés le 9 juin dans la revue Molecular Biology and Evolution, ouvrent de nouvelles perspectives pour l’aquaculture et la recherche médicale